L'Eglise aux 41 clochers - 100 ans de vie commune

un même appel avait été fait dans les districts catholiques du Jura, mais sans succès. Les responsables voulaient faire de Mon Repos une maison ouverte à tous les malades du Jura. Quatre localités étaient candidates pour recevoir l'institution: Saint-Imier, Malleray­ Bévilard, Moutier et La Neuveville. Saint­ Imier et Malleray ont retiré leur candidature au dernier moment. L'assemblée générale des souscripteurs du 17 avril 1904 a choisi La Neuveville par 88 voix contre 65 à Moutier. Le jour même un comité de direction a été nommé. Il a reçu le mandat de choisir le ter­ rain qui conviendrait le mieux. Le prix de construction d'un bâtiment pouvant recevoir 65 malades avait été devisé à Fr. 192'000.­ sans compter le mobilier. L'Etat de Berne prit l'engagement d'en assurer le 50 %, soit Fr. 96'000. - . La communauté des diaconesses de Saint-Loup mettait des soeurs à disposi- tion de l'établissement. Le 30 avril 1905, l'assemblée générale décida à l'unanimité de commencer les travaux de construction. L'inauguration de Mon Repos eut lieu le 15 novembre 1906. Jusqu'en 1911, l'assemblée géné­ rale de Mon Repos suivait immédiatement le synode de Pentecôte. Miécourt Association pour la vieillesse, Jura bernois Le projet d'une aide à la vieillesse a été proposé pour la première fois au synode de Nods, en 1916. Il a été refusé. Les partisans du projet revinrent à la charge au synode de 1921. Les membres du synode estimaient que le projet était irréalisable. Il a fallu l'intervention du conseiller synodal, le pasteur Waeber de Münsingen pour que l'idée soit reçue favorablement au synode de 1922. Le 2 décembre, la veille du jour de la fameuse votation sur la loi des assurances sociales, un comité d'initiative pour la vieillesse du Jura-Sud est créé. Cette décision venait à son heure, le peuple suisse allait repousser la loi. Cependant, bien des paroisses n'étaient pas convain­ cues de la nécessité de l' oeuvre. Peu à peu le comité est devenu une institu­ tion semi-officielle affiliée à l'association cantonale bernoise, avec ses représentants au comité cantonal. Pour simplifier la convocation de l'as­ semblée des souscripteurs, le synode d'arrondissement de 1922 accepta de fonctionner comme assemblée générale, de nommer le comité et d'approu­ ver les comptes. Aujourd'hui, le travail de l'association se fait par Pro Senectute dont les bureaux sont à Tavannes. 39

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